Un Héticien à Beijing

 

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Un Héticien à Beijing

Après l’Europe et l’Amérique il est temps pour nous de partir à la découverte d’un nouveau continent : l’Asie. Cette semaine nous déposons nos bagages à Beijing, capitale de la Chine.

Il est facile de se perdre à Pékin particulièrement lorsque l’on ne parle ni mandarin ni cantonais. Heureusement pour nous Alban Nogaret , étudiant en troisième année du programme Grande école est là pour nous faire découvrir la deuxième plus grande ville du monde. Cet Héticien effectue son stage chez Daxue Consulting et vie dans l’un des quartiers les plus animés de la capitale. Depuis deux mois il parcourt les rues pékinoises afin de découvrir une culture différente de la notre et profite au maximum du dépaysement.

 

« J’ai choisi de faire mon stage en Chine car je ne parle pas chinois… Je voulais absolument faire un stage dans un pays où je ne possède aucune attache et dans lequel il ne serait pas facile de communiquer pour vraiment me mettre en situation d’inconfort. Je n’ai pas choisi Shanghai car la ville est trop occidentalisée et un ami m’a dit que Beijing était plus typique du coup je lui ai fait confiance et je m’y suis installé. »

 

Comment être bien équipé pour un week-end chargé

Nous n’avons pas le temps de nous reposer car la ville est grande et Alban veut absolument nous faire découvrir tous ses endroits préférés . Nous avons juste le temps de jeter un coup d’œil rapide au contenu de son sac à dos avant de sauter dans un pouce-pouce pékinois.

Comment être bien équipé pour un week-end chargé

 

Dans son sac on trouve :

- Un casque isolant : très pratique pour le trajet en avion mais aussi pour profiter au maximum de sa musique dans une ville aussi bruyante.

- Un objectif grand angle : il lui permet d’améliorer les photos prises avec son téléphone.

- Une paire de lunette de soleil : c’est l’été à Beijing et il faut se protéger même si vous avez l’impression que le temps est couvert. En réalité le soleil tape fort ; c’est la pollution qui est responsable de ce brouillard constant sur la capitale.

- Un petit livre rouge des citations de Mao : cela permet de tuer le temps dans le métro.

- Une batterie supplémentaire pour son téléphone : au cas où ce dernier tombe en panne.

- Un plan en papier de Pékin : c’est indispensable car le G.P.S n’est pas toujours fiable en Chine.

- De l’argent local : en Chine ce sont des Yuans Renminbi.

- Du répulsif anti-moustiques : en Asie le moustique Tigre est très présent il faut donc les tenir éloigné.

- Un guide de la ville : toujours pratique lorsque l’on se promène.

- Son passeport avec un visa à jour : il est primordial que vous ayez vos papiers sur vous à tout moment de la journée.

- Un pass rechargeable du métro : le métro est bien plus moderne qu’en France et surtout bien moins cher alors autant en profiter !

- Un ordinateur : parce qu’un Héticien ne se … Ah non ! Pas d’ordinateur pour une fois !

Premier arrêt d’une journée ensoleillée : la Cité Interdite

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Nous commençons notre week-end par la visite d’un des lieux les plus touristiques de la ville : la Cité Interdite. Ce palais impérial construit au XVe siècle est l’un des plus vieux palais de Chine . C’est désormais un musée où vous pouvez venir admirer les trésors impériaux et un grand nombre d’œuvres d’art de la civilisation chinoise.

Après une visite exhaustive nous nous dirigeons vers la sortie nord de la Cité interdite afin de rentrer dans le parc Jianshang qui offre une magnifique vue de la Cité interdite.
 

Flâner au parc Beihai

Flâner au parc Beihai

 

Après le parc Jianshang nous nous dirigeons vers l’ouest afin de faire un tour au parc Beihai et visiter son temple. Nous en profitons pour demander à Alban comment il se repère dans cette ville où il est difficile de demander son chemin quand on ne parle pas la langue .

« En arrivant j’ai vite appris les rudiments de la langue. J’ai surtout dû m'entraîner à compter et passer commande au restaurant car c’est ce qu’il y a de plus important. Le pire c’est qu’il est impossible de s’aider de la technologie. Par exemple, il est impossible d’utiliser Google Translate qui est bloqué par les autorités. C’est dur mais ça nous apprend à être patient. C’est tout de même très fatigant parce que tout demande un effort supplémentaire : quand on part explorer il faut planifier son trajet à l’avance car il est impossible de demander son chemin dans la rue vu que personne ne parle anglais. C’est donc très important d’avoir un bon sens de l’orientation ! »

Notre conversation est soudainement coupée par une mère chinoise qui nous fait comprendre qu’elle voudrait qu’ Alban prenne une photo avec sa fille … Cela n’a pas l’air de le surprendre. J’apprends par la suite que ce n’est pas la première fois que cela lui arrive depuis qu’il est arrivé à Pékin. Il m’explique alors que c’est à cause de ses cheveux blonds .

Le stade Olympique : Le nid d’oiseau

Le stade Olympique : Le nid d’oiseau

 

Après une journée bien remplie il nous reste encore un arrêt avant d’aller dîner : le nid d’oiseau où se sont déroulés cette année les championnats du monde d’athlétisme. C’est bouche bée que nous admirons l’architecture du stade Olympique alors que la nuit commence à tomber.

Dîner branché à Dongzhimen surnommé « Ghost street »

Dîner branché à Dongzhimen surnommé « Ghost street »

 

Affamés et fatigués nous suivons Alban vers Dongzhimen quartier animé de Pékin où l’on trouve un grand nombre de restaurants. L’ambiance y est très sympathique et la rue résonne des bruits des commandes et des rires des clients. Ce soir l’Héticien décide de déguster un bœuf Jazz Ya et nous fait la liste des plats qu’il faut absolument tester lorsque l’on visite Pékin.

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un bœuf Jazz

Le canard laqué de chez Da Dong : il est plus cher que dans la majorité des restaurants, mais les serveurs font une démonstration de toutes les différentes façons de déguster le canard laqué (avec du sucre en poudre, dans la sauce, avec des petites crêpes etc. ) ce qui en fait une bonne attraction pour les touristes.

Baozi : ces brioches vapeurs fourrées à la viandes ou aux légumes sont vendues dans n’importe quel stand de street-food.

Xiaolongbao : des raviolis fourrés à la viande et à la soupe. Attention, il faut percer le ravioli avec les dents et aspirer la soupe à l'intérieur avant de le manger sous peine de se faire éclabousser.

Les crevettes épicées de chez Huda : à Dongzhimen, connue dans toute la Chine pour être LA rue des restaurants à Beijing, allez chez “ Huda ”. Ils proposent des crevettes à acheter par dizaine et à manger avec les mains (ils fournissent le tablier ainsi que les gants).

 

 

La fondue chinoise de chez Haidilao : la chaîne de restaurant Haidilao est réputée pour avoir le meilleur service de toute la Chine. Il y a quasiment un serveur par table et on y sert de la fondue chinoise. C’est un bouillon dans lequel on fait cuir soi-même des aliments (lotus, chou chinois, viande de porc, viande d’agneau…). On peut aussi demander des nouilles faites maison que l’un des cuisiniers viendra vous apporter après avoir exécuté une petite danse en jonglant avec la pâte.

street-food

 

Alors que nous avons le ventre bien rempli nous passons devant un groupe de personnes assises autour d’un petit barbecue de rue en train de partager des brochettes de viande. C’est très courant en Chine de voir ce genre de stand de « street-food » improvisé et il ne faut pas hésiter à goûter une de ces brochettes, assurez-vous juste que vous n’êtes pas à court de Smecta…

 

S’endormir au centre de Pékin

Alban a de la chance : il a trouvé un logement en plein Dongzhimen . Il n’a donc que quelques pas à faire pour rejoindre son appartement du restaurant où nous avons mangé. Pour trouver son logement en Chine il faut déjà être sur place. C’est impossible de louer un domicile à l’avance. Par contre une fois que vous avez trouvé un lieu de résidence il est primordial d’aller s’enregistrer au commissariat du quartier sous peine de vous faire arrêter et de ne pas avoir le droit de renouveler votre visa. Cela est obligatoire même pour les séjours d’une semaine. Alban a dû écrire une lettre d’excuse car il a pris une semaine avant d’aller chercher son certificat de résidence au commissariat. Comme vous pouvez le voir il ne faut pas rigoler avec les autorités chinoises.

The Art district

The Art district

 

Le lendemain matin Alban nous donne rendez-vous au Art District de Beijing qui est son quartier préféré. Niché dans un ancien complexe industriel allemand, cette petite ville dans la ville est un véritable espace à part dans Beijing. On y trouve de nombreux cafés tous décorés de façon originale ainsi que de très nombreuses galeries d’art. Ici, tout n’est que expression artistique. Au détour des rues nous nous retrouvons face à une aile d’avion de la seconde guerre mondiale, à un buste de Mao déformé, à un énorme lapin sortant d’une fenêtre ou encore à des dinosaures rouges écarlates en cage.

Le centre historique de la ville

Le centre historique de la ville

 

Après avoir admiré les œuvres du Art District nous partons à la découverte de Dongcheng , le centre historique de la ville où l’on trouve un grand nombre de cafés, bars et boites de nuit tous plus branchés les uns que les autres. C’est un haut lieu de la vie nocturne pékinoise.

Petites balades pour un dimanche plus calme

Petites balades pour un dimanche plus calme

 

Fatigués de nos visites de la veille nous sautons dans un taxi pour rapidement voir le temple de Youghegong, autre lieu très touristique de la ville.

Comme le taxi est très peu cher (on paie rarement plus de 5€ pour un trajet ) nous demandons à faire un détour pour admirer le cube d’eau , centre aquatique construit pour les Jeux olympiques. Nous laissons ensuite Alban se reposer puisque lundi sonne pour lui la reprise du travaille et une grosse journée l’attend.

Le stage chez Daxue Consulting

Daxue Consulting

 

L’Héticien habite à cinq minutes à pied des bureaux de Daxue Consulting ce qui est un énorme avantage pour lui. Il effectue son stage en stratégie digitale et ses tâches sont variées. En seulement deux mois il a eu la possibilité de :

 

- Créer du contenu pour des clients.

- Mette en place des stratégie S.E.O.

- Travailler sur la migration de sites web.

- Participer à des actions marketing.

- Créer des rapports sur l’évolution des marchés en Chine.

 

Il est ravi des deux mois qu’il a passé avec l’équipe de Daxue Consulting Beijing qui l’a accueilli à bras ouverts lui permettant de se sentir intégré dans cette équipe soudée qui mélange expatriés français et locaux chinois.

Retour sur Paris

aéroport

 

Contrairement à d’habitude, nous ne quittons pas Alban dans sa ville de stage. En effet, il n’a pas eu la possibilité de renouveler son visa de deux mois et doit donc finir son stage chez Daxue Consulting en France . C’est donc à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle que nos chemins se séparent. Tandis que nous nous préparons à décoller pour vous présenter le séjour d’un autre Héticien la semaine prochaine, nous ne pouvons pas nous empêcher en levant les yeux de comparer la structure du Terminal 2F de l'aéroport français avec celle du nid d’oiseau de Pékin…