Deux Héticiennes à Cape Town

Découvrez Cape Town avec Anne-Sophie VALLERAY et Marion LIVET étudiantes de 4e année en stage à Cape Town, Afrique du Sud.

Après avoir gambadé dans les prairies autrichiennes et pédalé sur les pistes cyclables de la Silicon Valley, il est temps pour nous de partir découvrir l’ Afrique du Sud.

Coincée entre la mer et la montagne et jouissant d’un temps ensoleillé toute l’année, Cape Town attire depuis trois ans des Héticiens en quête de beau temps, de paysages éblouissants et de stages intéressants. Cette année c’est Anne-Sophie et Marion qui sont parties profiter des safaris et des plages locales pour leur stage de 4e année. Ces deux développeuses web en colocation profitent de leurs week-ends pour visiter les environs. Cette semaine elles nous amènent avec elles dans leurs aventures. Entre randonnées et visites de musées, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer.

Découverte de la ville et de son centre

Il y a comme un petit air de vacances quand nous posons pour la première fois les pieds sur le sol sud-africain : le soleil brille, la brise est légère et les températures sont douces. Du coin de l’œil nous apercevons Marion et Anne-Sophie venues nous chercher à l'aéroport. Elles commencent toutes deux à 9 heures, mais ont accepté de se réveiller un peu plus tôt pour venir à notre rencontre. Nous grimpons dans un Uber en direction du centre pour profiter du début de matinée et faire un tour rapide du centre-ville et du quartier très coloré de Bo Kaap.

Petite visite de l' agence

Arrivés à l’ agence MADE un peu avant 9 heures, nous découvrons les lieux et profitons des espaces de détente de l’agence. Nous discutons avec les Héticiennes de leur poste et de l’ambiance avant l’arrivée de leurs collègues.

L’équipe est composée d’une vingtaine de personnes, dont trois développeurs à plein-temps avec qui les filles travaillent. Elles apprécient toutes deux la confiance qui règne. Les employés jouissent d’une très grande liberté que cela soit dans leur méthode de travail, l’organisation de leur temps libre ou même les technologies qu’ils désirent utiliser pour réaliser leurs projets. Ce dernier point réjouit particulièrement les deux développeuses qui en profitent pour s’améliorer sur différents langages.

Découverte du District Museum

L’agence se trouve en plein centre-ville, ce qui permet aux deux stagiaires de profiter de leur pause déjeuner pour se balader dans les centres commerciaux ou le quartier hôtelier. Afin de les laisser travailler en paix, nous décidons de suivre leurs conseils et de partir à la découverte du District 6 Museum qui revient sur un des événements clés de l’Apartheid : l’expulsion des populations noires du District 6 de la ville.

Promenade sur la « Coast Line »

Le vendredi, en fin d’après-midi, l’équipe se retrouve sur le rooftop de l’immeuble pour un afterwork hebdomadaire. Exceptionnellement, les filles ont décidé de ne pas aller à l’événement afin de nous faire découvrir la partie côtière du Cap qui se divise en plusieurs quartiers.

“ Au sud il y a Camps Bay et ses nombreuses plages, puis en remontant vers le centre ville par la Victoria Road longeant la côte, on arrive à Sea Point, lieu de promenade pour les habitants le week-end. En continuant, on entre dans le quartier de Green Point complètement métamorphosé avant la récente coupe du monde de football de 2010 où l’on trouve notamment le stade. Une fois passé, apparaissent le port du Cap et le Victoria & Alfred Waterfront, le lieu le plus touristique de la ville. On y trouve un centre commercial, de nombreux hôtels et restaurants, un aquarium…”

La vue est magnifique et nous profitons de chaque instant. Pour fêter notre arrivée nous décidons d’aller au restaurant et là : surprise ! Les tarifs sont moins chers qu’en France. Pour un repas de qualité, accompagné d’un dessert et d’un verre de vin rouge, nous ne payons qu’une dizaine d’euros. Marion et Anne-Sophie nous expliquent que le coût de la vie en Afrique du Sud est inférieur à celui des villes plus prisées par les Héticiens. Ce pouvoir d’achat leur permet de faire plus d’activités que certains de leurs camarades vivant à Londres ou à New York.

Les manchots de la Péninsule du Cap

Samedi pas de temps à perdre ! Nous nous réveillons tôt afin d’accompagner nos hôtes faire leurs courses de la semaine au supermarché. Entre les légumes et la viande nous casons dans notre caddie une batterie. Un peu déboussolés nous demandons des explications :

“ L'électricité fonctionne différemment qu’en France. Il faut acheter des recharges sous forme de code au supermarché que l'on doit ensuite, entrer dans le tableau électrique jusqu’à ce que le compteur s'épuise. Cela permet de contrôler plus facilement la consommation d'énergie de la ville. Personne ne nous avait prévenues quand nous sommes arrivées donc nous avons dû appeler notre propriétaire car nous n’avions plus de courant. C’est à ce moment là qu’on a découvert le système de code électrique…”

Une fois leurs emplettes terminées nous repassons chez elles afin de tout déposer avant de partir en bus pour la péninsule du Cap, au sud de la ville. Là, nous admirons les paysages de Cape Point, le point le plus au sud de la ville, et les vagues qui s’écrasent contre la falaise. Nous remontons ensuite dans le bus pour rejoindre Simon’s Town.

À Simon’s Town nous découvrons une colonie de manchots qui se dore la pilule au soleil. A leur vue le sourire d’Anne-Sophie ne fait que s’agrandir : “J’adore les animaux. Découvrir autant d’espèces différentes c’est ce qui me plaît le plus ici.” Nous acquiesçons à la vue d’un membre du groupe qui se dirige vers nous.

Visite du World of Birds de Hout Bay

Après les manchot direction Hout Bay. La ville se situe à quelques kilomètres de Cape Town et on y trouve des plages grandioses et de bons restaurants. Malgré tout on sent que le lieu est encore marquée par l’apartheid qui se révèle de nos jours par des gros écarts de richesse. C’est particulièrement frappant lorsque l’on observe les villas qui côtoient le bidonville de Imizamo Yetu. 

Les filles ont été particulièrement choquée par cet aspect de l’Afrique du Sud lors de leur arrivée. Pour nous changer les idées nous prenons le bateau nous permettant de rendre visite aux phoques de Duiker Island. Ces animaux a sont plus gros que ceux de San Francisco mais ont l’air tout aussi sympathique.

Une fois la visite de Duiker Island terminée nous reprenons le bateau pour visiter World of Birds, le plus grand parc d’oiseaux d’Afrique avec 400 espèces différentes qui abrite notamment singes et autres mammifères. Nous sommes envoûtés par les couleurs des cacatoès, perruches, perroquets et autres oiseaux en tous genres que nous avons la chance d’observer au fur et à mesure de notre visite du parc.

Allez en prison sans passer par la case départ

Pour finir la journée sur une visite plus culturelle nous partons en direction de Robben Island. Sur cette île on peut découvrir la prison qui a détenu de nombreux prisonniers politiques durant l’Apartheid dont Nelson Mandela. Le gouvernement a fermé le centre pénitencier en 1996 et profite de la montée du tourisme des années 2000 pour transformer l'île en musée et les anciens prisonniers en guides. L’ambiance est particulière : nous quittons les lieux avec la chair de poule. Épuisés par cette journée riche en évènements et anecdotes nous partons nous coucher.

le kit de survie des Héticiennes en Safari

Dimanche matin nous n’avons pas le droit à notre grasse matinée car nous devons partir en safari ! Les filles préparent leurs affaires pour la journée et nous conseillent de voyager léger. Elles emportent : un appareil photo, des lunettes de soleil, de la crème de protection, mais aussi un Kindle afin de s’occuper durant le trajet, le guide du routard pour trouver où manger, une carte de transport au cas où nous avons besoin de prendre le bus et un peu d’espèces pour acheter nos billets.

Une fois équipés nous partons pour visiter une réserve privée située à 2h30 de la ville de Inverdoorn ou elles nous assurent que nous aurons la chance d’observer un grand nombre d’animaux, mais nous décidons avant de faire une petite escale à Table Mountain, un parc naturel situé dans la ville du Cap, offrant au spectateur une vue panoramique à 360°.

Arrivée à Table Montain

Avant de partir à la réserve nous montons en haut de Table Montain à l’aide d’un téléphérique. La vue est magnifique et les filles en profitent pour nous montrer les photos qu’elles ont pu prendre de ce symbole du Cap : “ Table Mountain est important pour les habitants du Cap c’est l’équivalent de notre Tour Eiffel” explique Marion.

Il arrive de voir des nuages se coincer sur le sommet de la montagne ce qui est très impressionnant et arrive régulièrement. Arrivés au sommet nous admirons la mer qui s’étend à perte de vue. Nous ne nous attardons pas de peur de louper le départ pour le safari.

Des animaux PAR-TOUT

Une fois nos billets achetés c’est à bord d’une Jeep que nous commençons notre visite. Une fois rentrés dans la réserve nous tombons nez à nez avec un groupe d’éléphants. Anne-Sophie est aux anges, Marion mitraille le groupe de photos et nous restons bouche bée devant le spectacle qui s’offre à nous.

Après les éléphants ce sont les girafes et les rhinocéros à qui nous rendons visite. Il ne faut pas trop s’approcher, ni faire trop de bruit mais c’est un spectacle que nous ne sommes pas prêts d’oublier qui s’offre à nous.

Pour clore le spectacle nous avons de la chance : les lions et les guépards sont au rendez-vous ! Ces animaux majestueux n’ont pas l’air dérangés par le bruit de notre moteur. Nous terminons notre visite des étoiles pleins les yeux et discutons avec beaucoup d’excitation de nos animaux préférés.

Mountain Park en vaut le coup

Pour terminer notre visite de Cape Town nous ne résistons pas à l'idée de vous partager la vue du massif de Mountain Park avec entre-autre, la colline de Signal Hill nous offrant un magnifique coucher de soleil avant notre départ. Exténués, mais ravis de nos trois jours passés au côté de Marion et Anne-Sophie nous les remercions pour leur hospitalité et leur souhaitons de profiter des deux mois qu’ils leur restent à passer dans cette belle cité. Nous espérons que leur expérience en inspirera d’autres à partir au bout du monde pour leur stage de fin d’année.